L e s  E n c l o s P a r o i s s i a u x

Première Partie ...  Découverte de l'enclos paroissial :   Qu'est ce qu'un "enclos"?      La porte triomphale ,    L'ossuaire,     L'extérieur de l'église,       L'interieur de l'église,     Le calvaire,    La fontaine,            -  Deuxiéme partie... Les principaux enclos paroissiaux :     Brasparts,    Commana,    Guimiliau,    Lampaul Guimiliau,    La Martyre,    Pleyben,    Plougastel Daoulas,    St Thegonnec,    Sizun    

 

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Saint Thégonnec

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Sur  la  route  des  enclos  paroissiaux  qui  nous mène de Morlaix à Landerneau se situe dans le village de  Saint-Thégonnec  un magnifique ensemble Renaissance des 16ème et 17ème siècles.
 
 A l'heure actuelle, l'enclos paroissial de Saint-Thégonnec vit une seconde naissance ayant été la proie des flammes le 8 Juin 1998.

 La Paroisse de Saint Thégonnec, est l’une des plus  riche  du  Léon.   Les  largesses de  son aristocratie paysanne lui permettent les fastes somptuaires  dans  l’édification  de l’enclos paroissial  qui s’étend sur plus de deux siècles.

L’entrée monumentale achevée en 1587 est faite de forts piliers couronnés de volutes amorties de doubles lanternons. A l’étage supérieur une inscription :  

« Dame Marie de Vrai secours, nous te prions ardemment de nous venir en aide première avocate du pécheur et de la pécheresse ». 

 

 

    

 

Le calvaire est le dernier en date (1610) des grands calvaires de l’atelier de l’Elorn. Il n'a pas les dimensions de ceux de Plougastel-Doulas ou de Guimiliau, il n'en demeure pas moins remarquable de par la qualité des scènes de la Passion sculptées qui le composent. Le soubassement porte une quarantaine de personnages illustrant neuf scènes de la passion.

 
L'ossuaire de l'enclos paroissial (1676 - 1682), édifié par Jean Le Bescont est sans aucun doute le plus beau et le plus somptueux de tous.

 

 

Cet ensemble est réparti symétriquement de chaque côté d’une porte centrale, en plein cintre, au-dessus de laquelle un fronton interrompu vient accoster la niche de la statue de Saint Pol-Aurélien.

La façade latérale est partagée en deux registres par une longue frise portant l’inscription :  « C’est une bonne et saincte pansee de prier pour les fidelas trepasses, priez pour nous trepassés car un de ces jours aussi vous en serz- soiez en paix. »

 
Dans la Crypte se trouve la très belle mise au tombeau exécutée par Jacques Lespaignol, de 1699 à 1702 moyennant la somme de 1550 livres.

La peinture a été exécutée par Godefroy et Bourricquen, maîtres peintres de Morlaix. A signaler qu'avant la construction de l'ossuaire actuel en 1676, il en existait un autre, détruit en 1850, sur l'un des côtés du cimetière

 

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