L e s  E n c l o s P a r o i s s i a u x

Première Partie ...  Découverte de l'enclos paroissial :   Qu'est ce qu'un "enclos"?      La porte triomphale ,    L'ossuaire,     L'extérieur de l'église,       L'interieur de l'église,     Le calvaire,    La fontaine,            -  Deuxiéme partie... Les principaux enclos paroissiaux :     Brasparts,    Commana,    Guimiliau,    Lampaul Guimiliau,    La Martyre,    Pleyben,    Plougastel Daoulas,    St Thegonnec,    Sizun    

 

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Plougastel-Daoulas

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Plougastel-Daoulas bénéficie d’une situation particulière dans le pays breton car contrairement aux autres enclos importants rencontrés, ce bourg s’est bâti au XIème siècle  à proximité de la mer d’Iroise. Cette situation privilégiée sera sans doute à l’origine de sa prospérité entre les XVème et XVIIème Siècles. En effet la culture  et le commerce du lin et du chanvre en direction de l’Espagne, l’Angleterre et le Portugal sont des sources de richesses importantes. L’enclos paroissial  et son calvaire en particulier sont le reflet de cette abondance.

 

              

 

Le calvaire a été construit entre 1598 et 1604. En 1598, la peste sévit à Plougastel. Jehan III de Kerérault évoqua le premier la construction d'un calvaire afin de conjurer le sort. Le calvaire fut édifié de 1602 à 1604. Construit à partir de pierre de Logonna et de Kersanton gris bleuté, il est constitué de plus de 180 statues.

Le calvaire a été détruit lors d’un bombardement en 1944 et reconstruit entre 1948-1950 grâce à l’apport financier d’une fondation américaine. C’est Mr. Millet qui a dirigé la restauration  du calvaire de Plougastel-Daoulas.

Le 15 août 2004 le calvaire de Plougastel a fêté ses 400 ans, malgré le temps et les aléas de l’histoire, le calvaire reste un monument symbolique du patrimoine breton.  

 

    

 Les 171 statuettes donnent la vie à ce beau calvaire. La frise est ornée d'une multitude de bas-relief qui relatent la vie de Jésus-Christ, des Saints, et l’histoire des Evangiles.

Les sculptures de ce monument sont l’œuvre des frères Priget Bastien et Henri. Les maîtres d’ouvrage chargés de gérer les finances paroissiales étaient alors A. Corre, F. Piriou et I. Boad. En 1603, on élevait les trois croix sous la surveillance H. Rolland et I. Le Moal. 

Le calvaire érigé sur le modèle de celui de Guimiliau en est toutes fois différent. La distribution des figures n’est pas ordonnée linéairement avec exactitude mais semble correspondre à quatre thématiques répondant aux points cardinaux. Ce sont à l’Est la naissance et l’ensevelissement, au Nord la souffrance, au Sud la Pâque et le chemin de croix, à l’Ouest la mort et la résurrection. Ce groupement en séquences s’organise globalement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.  On y remarque en particulier la Nativité, la fuite en Egypte, la Cène et le lavement des Pieds.  

 

   

 

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