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Le premier contact avec l’enclos paroissial est le portail monumental qui autrefois était fermé par une grille. Cette grille n’était ouverte que pour donner l’accès aux cortéges solennels, ceux notamment des enterrements. Le grand porche de l’enclos de Pleyben est pour cela nommé « Pors a Maro », c'est-à-dire la porte de la mort.
Dés la fin du 15ème Siècle ces portails se monumentalisent. La baie principale se voit adjoindre des baies secondaires tandis qu’une plateforme est établie au-dessus. Le concept inauguré à la Martyre aura une longue postérité. Sizun en 1588, Lampaul-Guimiliau en 1669. Saint Thégonnec en 1587 montre en revanche un choix diamétralement opposé, il règne en effet une profusion formelle toute baroque. Nous en retrouverons la structure d’ensemble mais traitée avec une évidente recherche d’austérité à la porte de l’enclos de Plounéour-Menez et plus modestement à celle d’Argol.
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