La Martyre possède le plus ancien des enclos paroissiaux, dont la construction s’est, pour l’essentiel, échelonnée du XI ème au XVII ème siècle.

L’accès se fait par un arc de triomphe de style gothique flamboyant (XVI ème s.) qui présente la particularité d’être surmonté d’un chemin de ronde d’où l’on pouvait surveiller la foule lors des foires. La galerie flamboyante mène au calvaire du 16^ème siècle, au pied de la croix l’apôtre Jean et Madeleine entourent une pietà.  

 Le porche de l’église fut le premier du genre (vers 1460) dans la région. Construit en pierre de Kersanton, il présente diverses scènes de la vie de Jésus-Christ, dont la Nativité à la Vierge couchée : A l’intérieur du porche, l’attention est attirée par un bénitier que domine l’Ankou, personnification de la mort dans la Bretagne d’autrefois. Aux murs sont accrochées des niches abritant les douze apôtres et au plafond apparaissent les restes d’une fresque représentant les quatre évangélistes.  

L'ossuaire (1619) tout de sobriété et d'équilibre contraste avec la vérité terrifiante du lieu , comme le rappelle la banderole en breton " La mort, le jugement, l'enfer froid, quand l'homme y pense, il doit trembler. Fou est celui dont l'esprit ne médite, sachant qu'il faut trépasser"   

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